La location meublée non professionnelle (LMNP) est un mode d’investissement immobilier qui séduit par sa rentabilité et ses avantages fiscaux. Cependant, il arrive qu’un propriétaire souhaite revendre son bien pour diverses raisons : financer un nouveau projet, répondre à un besoin de liquidités ou réorienter ses placements. La procédure de cession d’un bien LMNP demande une préparation minutieuse pour maximiser ses chances de succès. Comment estimer correctement son bien ? Quels sont les pièges à éviter ? Ce guide vous conduit à travers les étapes essentielles pour vendre efficacement votre LMNP et optimiser votre retour sur investissement.

Les étapes clés pour préparer la revente de son LMNP

Revendre un bien immobilier (meublé ou non) est une procédure dont la réussie repose sur une organisation rigoureuse et bien séquencée. En premier lieu, estimez la valeur de votre bien. Cette estimation doit tenir compte de plusieurs critères que sont :

  • la localisation ;
  • l’état du logement ;
  • le type de bail en cours ;
  • le dynamisme du marché local, etc.

Bien entendu, il faut également un diagnostic de performance énergétique (DPE) favorable pour renforcer l’attractivité de votre bien. En réalité, chaque aspect évalué inscrit votre logement dans une fourchette de prix. Logiquement, plus les scores sont favorables, mieux vous pouvez revendre à un grand prix votre bien. Afin d’effectuer une analyse détaillée, consultez un guide explicatif qui décortique le processus de revente LMNP.

Rassemblez tous les documents nécessaires comme le contrat de gestion ou les justificatifs de charges pour faciliter les démarches. Faire appel à un notaire ou un expert immobilier vous assure une estimation juste et crédible.

Comment maximiser l’attractivité de son bien LMNP

Un bien LMNP sans défaut majeur attire plus rapidement les acheteurs. Si votre propriété manque quelques ajustements, n’hésitez pas à le rafraîchir. Pour ce faire, repeignez les murs, remplacez les meubles, réparez les fuites, etc. Dans tous les cas, vous devez mettre en avant les atouts de votre bien. Ainsi, au-delà de l’aspect esthétique et fonctionnel, révélez les aspects tels que l’emplacement stratégique et le rendement locatif stable.

Si le logement est en résidence de services, insistez sur la qualité du gestionnaire. Proposez des visites virtuelles ou des photos soignées pour capter l’attention des investisseurs à distance. Une présentation impeccable, tant sur le plan esthétique que documentaire valorise votre bien et inspire confiance aux acquéreurs potentiels.

Aspects fiscaux de la revente LMNP : Ce qu’il faut savoir

La fiscalité est essentielle dans la revente d’un bien LMNP. En 2025, la plus-value réalisée est soumise à un impôt de 19 % auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Cependant, des abattements s’appliquent selon la durée de détention : 6 % par an pour l’impôt sur le revenu à partir de la 6e année et 1,65 % pour les prélèvements sociaux.

Après 22 ans, l’impôt sur le revenu est exonéré. La plus-value est totalement exonérée après 30 ans. Attention à la TVA ! Si vous revendez avant 20 ans, vous pourriez rembourser une partie de la TVA récupérée, sauf si l’acheteur poursuit l’activité LMNP. Pour optimiser votre fiscalité, planifiez la vente à un moment stratégique et consultez un conseiller fiscal.

Trouver le bon acheteur pour son bien LMNP

Identifier le bon acquéreur est une étape décisive. Les investisseurs en LMNP, les propriétaires expérimentés ou les gestionnaires de résidences de services sont les cibles idéales. Pour toucher ces profils, diffusez votre annonce sur des plateformes spécialisées ou faites appel à une agence immobilière experte en LMNP.

Soyez transparent sur les chiffres : loyers perçus, charges et durée restante du bail. Si vous passez par un professionnel, pesez le coût des frais d’agence face à la rapidité et la sécurité qu’il offre. Votre réseau personnel est aussi une ressource précieuse pour trouver des acheteurs motivés.

Les erreurs à éviter lors de la revente LMNP

Certaines maladresses compliquent votre revente. Par exemple, surestimer le prix de vente risque de décourager les acheteurs et de prolonger la mise en vente. Négliger l’entretien du bien rebute les visiteurs qui y voient des frais financiers à prendre en charge. Évitez de rompre un bail en cours sans raison valable afin d’augmenter la valeur de votre bien auprès d’un investisseur.

Enfin, ne sous-estimez pas l’impact du calendrier fiscal : vendre trop tôt peut alourdir votre imposition. Étudiez le marché et entourez-vous d’experts pour sécuriser chaque étape de la transaction.